La publicité native et le contenu de marque déjà en forte croissance pour 2016.

En 2013, la publication The Atlantic s’est plantée de façon spectaculaire en publicité native lorsqu’elle a publié un article commandité sur la croissance de l’Église de Scientologie. Les lecteurs ne pouvaient pas savoir que l’article était commandité (il avait été formaté exactement comme un article journalistique) et la publication dut rapidement le retirer et émettre des excuses publiques.

The Atlantic, un média existant depuis plus de 160 ans, a fait beaucoup de chemin depuis cet épisode malheureux et génère maintenant plus de 60% de ses revenus publicitaires via le contenu de marque et la publicité native et ce grâce à une équipe interne de 32 personnes.

Globalement, les chiffres que présente le média démontrent un meilleur ROI tant pour l’annonceur que pour l’éditeur. En effet, les audiences de The Atlantic passent entre quatre et cinq minutes avec le contenu commandité, une mesure qui démontre tant la pertinence du contenu produit que le niveau d’intérêt de ce dernier face aux audiences. Cette situation devient ainsi win-win pour toutes les parties (l’éditeur, l’annonceur et l’audience).

Les formats offerts sont variés, allant de l’infographie à la vidéo, et l’équipe des ventes est très sélective dans le choix des annonceurs pouvant utiliser ces formats, un facteur très important dans cet objectif de publier du contenu où les objectifs d’affaires des marques sont alignés avec les intérêts de l’audience bâtie au fil du temps par The Atlantic.

Le contenu de marque fonctionne lorsqu’il est publié là où son ton et son sujet sont alignés avec l’audience qui le verra.

Dans l’article de Digiday que je partage avec vous aujourd’hui, Yuyu Chen discute avec Hayley Romer, vice-président sénior et éditeur de The Atlantic, sur sa perception de l’état actuel de la publicité native et du contenu de marque.