Et si, pour pouvoir partager votre contenu, votre audience devait le modifier?

(Je plonge profond dans la réflexion sur le contenu aujourd’hui… restez avec moi…)

Et bien c’est exactement ce que Tea Uglow désirait lorsqu’il a écrit A Universe Explodes.

Accompagné d’un éditeur et d’une agence numérique, Uglow, un employé de Google, a développé un livre numérique très particulier dans la façon dont il peut être partagé et « prêté. »

Seulement un nombre défini de personnes peuvent avoir accès à la copie originale. S’ils désirent partager le livre de 20 pages, ils doivent d’abord retirer deux mots puis en ajouter un sur chaque page. Ceci fait en sorte que la personne à qui vous l’envoyez recevra une copie unique et personnalisée.

Et si cette personne désire maintenant le partager à son tour, elle devra faire le même processus sur sa copie. Vous pouvez donc vous imaginer qu’après un certain temps, le livre deviendra illisible.

Un peu comme ces copies VHS que l’on faisait à la chaîne quand on voulait partager des clips de MusiquePlus avec nos amis dans le temps! 🙂

Le concept derrière toute cette mécanique est une réflexion sur la notion de propriété. Qui possède le contenu que l’on produit et partage? Ou du moins quelle en est la perception? Lorsque vous distribuez du contenu en ligne, il est essentiellement disponible pour tous, et si vous pouviez contrôler sa propagation? Et si le contenu évoluait, ou se dégradait, au fil du temps?

« Faire une marque sur le livre et ensuite le passer à quelqu’un est une façon de suivre la trace de ceux qui l’ont eu en leur possession à tout moment. »

Maintenant, il y a plusieurs façons de réfléchir sur ce projet d’un point de vue d’une marque ou d’une agence de contenu. Il peut être vu comme une idée intéressante de laquelle on peut s’inspirer, mais il peut aussi être une opportunité à vous plonger dans un processus de réflexion sur la façon dont les membres de votre audience réagissent et perçoivent un contenu qui leur est partagé ou distribué.

Je vais vous laisser penser à tout ceci… après avoir lu l‘article de Wired sur le sujet bien évidemment! 🙂