Les équipes internes chargées du contenu ont un défi de taille à relever : gérer les demandes de contenu venant des différentes parties prenantes. Quelle est la meilleure façon de gérer les priorités?

Si vous travaillez dans une grande entreprise où votre équipe de contenu est chargée de répondre aux demandes des parties prenantes internes, vous connaissez le défi : comment faire en sorte que les demandes soient cohérentes, qu’elles aient un sens et qu’elles vous permettent de les classer correctement par ordre de priorité ?

Vous connaissez la chanson: un directeur vous demande un livre blanc en s’attendant à ce qu’il soit prêt pour la fin de la semaine.

Ou bien un expert en R&D aimerait pouvoir envoyer une série d’articles sur un sujet spécifique à ses pairs, mais il n’a effectué aucune recherche sur le sujet et ne sait pas vraiment ce qui doit être couvert.

Ou encore… le nouveau responsable des RH a cette idée géniale, mais celle-ci ne répond à aucun des objectifs d’affaires clés que vous avez fixés pour votre programme de contenu.

C’est le quotidien d’un gestionnaire de contenu travaillant à l’interne en entreprise.

Les questions à poser aux parties prenantes

La clé pour résoudre la plupart de ces problèmes est de disposer d’une série de questions claires à poser aux parties prenantes internes lorsqu’elles souhaitent demander la production d’un nouveau contenu.

Gina Balarin a publié un excellent modèle sur le site du Content Marketing Institute, qui décrit les 9 questions clés que vous devriez poser dans votre formulaire de demande de contenu (vous avez bien un formulaire de demande de contenu, n’est-ce pas?):

  1. Quelle est votre idée/besoin? (la personne doit être en mesure de bien décrire son besoin, son idée)
  2. Quelles recherches avez-vous déjà effectuées sur ce sujet? (dans bien des cas, la personne qui en fait la demande devient une source d’information et de références pour le créateur de contenu qui y sera assigné)
  3. Combien de temps pensez-vous qu’il faudra pour la produire? (ceci donne deux indications: (a) la personne a-t-elle un besoin urgent pour ce contenu et (b) la personne comprend-elle le processus de création et de production)
  4. Combien de prospects pensez-vous que ce document produira? (cette question n’est pertinente que si vous êtes dans un secteur où votre contenu est utilisé pour générer des prospects de vente)
  5. Combien la production du contenu coûtera-t-elle? (vous pouvez utiliser cette question pour évaluer la connaissance qu’a le demandeur de l’effort nécessaire pour produire son idée)
  6. À quels objectifs commerciaux fondamentaux cette idée correspond-elle? (il s’agit d’une liste de vos objectifs, vous voulez que le demandeur puisse voir quels sont vos objectifs et vous assurer qu’il réalise qu’il doit s’intégrer dans un ou plusieurs d’entre eux)
  7. Quelle est la place de la demande dans l’entonnoir de vente? (cela peut être intéressant, car le demandeur devra réfléchir à la manière dont le contenu serait utilisé… s’agit-il du type de contenu utilisé pour attirer de nouveaux prospects ou pour convaincre des clients potentiels qui sont sur le point de confirmer leur décision?)
  8. Quel sera l’impact s’il n’est pas produit? (c’est là que vous voyez à quel point c’est important pour eux)
  9. Comment allez-vous vous engager à partager ce contenu avec une audience plus large? (le marketing de contenu ne fonctionne qu’avec une excellente stratégie de distribution; demander à votre partie prenante si le contenu est suffisamment intéressant pour qu’elle le partage elle-même est un excellent moyen de confirmer son adhésion)

N’oublions pas l’audience.

Le modèle des 9 questions de Gina Galarin ne serait pas complet sans une 10e question qui nous semble essentielle chez Toast: à qui s’adresse ce contenu ?

De la même manière que vous demandez à quel objectif commercial ce contenu est destiné, il est également essentiel de s’assurer que la personne qui demande le contenu connaît les différentes audiences sur lesquelles votre équipe travaille.

Cela soulèvera la question de savoir qui est la véritable audience cible, mais pourrait également mettre en lumière des audiences potentielles intéressantes qui ne sont pas actuellement sur votre radar.

 

Ces types de formulaires internes vous permettent non seulement de valider les demandes, mais, lorsqu’ils sont bien conçus, ils peuvent également mettre en lumière les angles morts de votre programme et le rendre encore meilleur, grâce à la contribution d’une base variée de parties prenantes.