Plusieurs pensent que Netflix est fermé aux annonceurs. Ce n’est pas le cas.

La troisième saison de House of Cards a été lancée il a quelques jours, alors vous penseriez que l’article vers lequel je vous envoie cette aujourd’hui n’est que du buzz, mais non.

Advertising Age a publié un article très complet sur comment Anheuser-Busch InBev a placé ses produits dans la série (chose qu’ils font depuis la première saison d’ailleurs).

L’article couvre tout de long en large. De comment ça a débuté, à comment ils gèrent le placement de produit, comment ils savent si le fit sera bon. Et en bonus, une chose toujours très intéressante à lire, une formule mathématique qu’ils utilisent pour calculer la valeur d’un placement de produit.

Et ils disent même le montant qu’ils ont payé pour être à l’écran dans la série : rien.

Avant de vous envoyer vers l’article, une chose que vous devez vous rappeler: l’article parle de placement de produit, pas de contenu de marque. Cependant, il raconte fort bien comment une marque globale attaque ce genre de projet.

À titre de cheat-sheet simpliste, voici comment il est possible de catégoriser les différents types d’intégration de produits :

  1. Commandite : la production est complétée; la seule possibilité est d’ajouter des logos et une présence de la marque « autour » du contenu.
  2. Placement de produit : le processus de production est bien avancé, le scénario est final, les marques peuvent seulement évaluer si le fit est bon avec leurs valeurs et que l’utilisation du produit, tel que mentionné dans le scénario, leur convient.
  3. Contenu de marque : la marque et les producteurs sont autour de la table avant la scénarisation finale (le plus tôt le mieux) et complètent le scénario ensemble, main dans la main, intégrant les valeurs de la marque et ses objectifs d’affaires dans le storytelling. C’est ici que les marques ont le plus à dire (et à gagner).

L’article d’aujourd’hui est un peu plus long qu’à l’habitude, mais c’est une excellente étude de cas en placement de produits.