Adapter son contenu au contexte dans une ère de la mort des cookies et du « infinite media » n’est plus une option.

Je termine présentement la lecture fort intéressante du livre « Context Marketing Revolution » de Matthew Sweezey où il fait la démonstration que depuis le 24 juin 2009 (selon ses estimations), le bruit généré par les individus (le contenu produit par chacun d’entre nous) a dépassé celui créé par les entreprises (publicités, contenus de marque, etc.). L’illustration ci-dessus est d’ailleurs tirée de ce livre.

Dans ce nouveau contexte, qui existe depuis à peine une décennie, nous savons qu’il faut se démarquer non pas par le volume de contenu que nous produisons, mais par sa pertinence, la valeur qu’il apporte à son audience.

Qui plus est, avec les récentes annonces faites par les différents fureteurs les plus utilisés (Chrome, Safari, etc.), le « cookie » tel qu’on le connait, celui qui permet d’accumuler de la donnée sur votre comportement, et ce à travers un grand nombre de sites et propriétés web, est sur respirateur artificiel (pour en lire plus sur le sujet, faites une recherche pour « death of the cookie »).

Il devient donc de plus en plus important d’intégrer à son programme de contenu toutes les notions de marketing contextuel, autant dans la stratégie de contenu que dans sa production.

Les implications sont très importantes et viendront donner le ton aux prochaines années sur le plan de la planification éditoriale de votre marque.

Sur le sujet, un article de fond publié par CMO From IDG met la table sur les implications, tant au niveau stratégique que technologique. Le contenu jouera un rôle tout aussi important dans le marketing contextuel de votre marque et agira comme clé de voute sur la génération de données behaviorales vous permettant de détecter intentions et places dans le processus d’achat.

Alors, avez-vous déjà des discussions de votre côté au sujet de la révolution devant nous?