Avec 14 218 mots, le quotidien New York Times nous sert un exemple parfait d’adaptation de contenu
Le média américain a adapté son article de 14 218 mots en de nombreuses versions, afin de toucher le plus grand nombre de gens possible.
Le 2 octobre, le quotidien New York Times a publié une enquête majeure sur les revenus du président américain Donald Trump et la façon dont il s’est rendu aussi riche, notamment en faisant appel à certaines pratiques d’évasion fiscale.
Un dossier de 14 218 mots. Vous avez bien lu, presque 15 000 mots! Et tout marketeur de contenu peut tirer de bonnes leçons d’une telle approche de distribution et d’amplification de ce coup de canon.
«C’est un des plus longs reportages parmi ceux publiés dans les pages d’information du Times, un des plus longs reportages d’enquête que nous ayons publiés tout simplement», a déclaré Paul Fishleder, qui a coordonné la rédaction et qui est le responsable du service des enquêtes politiques au Times.
En soit, la publication d’un article aussi long est pertinente. Le sujet le demande, mais c’est aussi un type de contenu fortement partagé.
Mais là où ça devient particulièrement intéressant est dans la façon dont le journal a choisi de déployer cette histoire.
Lancée d’abord le mardi après-midi, à un moment où elle aurait le plus de chance d’être vue et reçue sans être noyée dans le cycle médiatique, elle a aussi été publiée, sur huit pages, dans l’édition de papier du mercredi matin.
Mais comme l’ensemble de la population n’est pas prêt à mettre près de 1h15 pour lire l’enquête complète, le quotidien a décidé d’en sortir plusieurs versions au même moment.
Son équipe a donc fait le pari de publier, en même temps que la version complète, une version d’environ 2500 mots:
Elle a aussi créé une version interactive intégrant de la vidéo:
Et finalement, il semblerait que l’alerte courriel avait elle aussi sa propre version (très longue d’ailleurs):
I don’t think I’ve ever seen a @nytimes email alert that included this much of the story in the email itself https://t.co/e2Icuw7tU7 pic.twitter.com/Rxg34sNVJ5
— Joshua Benton (@jbenton) 2 octobre 2018
En gros, New York Times a maximisé le rayonnement et la portée potentielle d’un contenu dans lequel il a investi énormément, en le déclinant en de multiples versions adaptées en fonction du contexte de lecture, mais aussi du persona de ses lecteurs.
Cette approche de maximiser les budgets en contenu grâce à l’adaptation est recommandée.
C’est une technique-clé grandement bénéfique dans l’optimisation des budgets en marketing de contenu, car elle permet d’aller en profondeur dans un sujet, sachant qu’il sera tenu compte lors de la distribution et l’amplification, de son potentiel auprès de différents publics et dans des contextes variés.
Alors, lequel de vos prochains projets de contenu tirera profit de ce type d’approche?