Les sous-titres: vieille technologie, nouvelles applications
Nos habitudes de consommation de contenu vidéo ont fait remonter l’importance et la pertinence du sous-titrage.
Avant que Facebook fasse passer les contenus vidéo de son fil de nouvelles en mode « autoplay » sans son il y a quelques années, nous parlions très peu de sous-titrage.
Cependant, depuis, l’ensemble des projets vidéo que nous produisons pour nous clients sont systématiquement sous-titrés afin de permettre un visionnement sans son, très souvent lorsque ces vidéos sont visionnées de façon ad hoc dans un fil de nouvelles Facebook, Instagram ou autre.
Nous sommes une génération de consommateur de contenu pour qui les sous-titres ne sont plus un outil destiné aux personnes ayant un trouble de l’ouïe, mais bien un outil nous permettant de visionner plus de contenu, dans des contextes plus variés qu’avant.
Pas d’écouteurs et dans un autobus bondé? Pas de problème. Insomnie et désir de ne pas déranger sa conjointe? Pas de problème.
Netflix y est pour beaucoup aussi!
Nous écoutons maintenant des séries scandinaves avec la bande-son originale très régulièrement, grâce au sous-titrage.
Et plusieurs écoutent même des séries et longs-métrages dans leur langue maternelle avec les sous-titres. Pourquoi me demanderez-vous? Parce que ça permet de ne rien manquer.
Jason Kottke se posait récemment la question, désirant savoir ce qui rend le sous-titrage si populaire de nos jours. Une discussion Twitter s’en est suivie et d’excellents points ont été soulevés par d’autres utilisateurs, auxquels il fait référence dans son article.
Si le sous-titrage fait partie de votre vie (personnelle ou professionnelle), je vous invite à lire l’article de Jason, et aussi celui de Lance Ulanoff qu’il mentionne à la toute fin (où on y parle de déficit de l’attention notamment). Très intéressant!
Bon sous-titrage.